Waterboys

Waterboys


Japon, 2001
De Shinobu Yaguchi
Scénario : Shinobu Yaguchi
Avec Satoshi Tsumabuki, Kaori Manabe, Naoto Takenaka, Akira Emoto
Photo : Yuichi Osada
Musique : Kakuji Matsuda
Durée : 1h31
Sortie : NC



Cinq lycéens font le pari de présenter un spectacle de natation synchronisée pour la fête de leur école.


Comédie aquatique absolument hilarante, adoptant le rythme et les codes du manga, Waterboys est une curiosité rafraîchissante. Descendants directs des héros de Sannen/Highschool Kimengumi, alias Le Collège Fou, Fou, Fou, les cinq pieds palmés aux caractères bien trempés (le chef, le rebelle, le rigolo, le matheux… et l’efféminé émotif) sont soutenus dans leur tâche par un entraîneur facétieux et une judoka à couettes au poing redoutable. Tableau nostalgique des années lycée, le film plonge ses acteurs dans un univers coloré et chatoyant. Dénué de tout regard cynique, Shinobu Yaguchi jongle sans complexe avec tous les motifs de la comédie adolescente : amitiés indéfectibles, leçons de courage dans l’adversité, premiers émois amoureux… Avec un sens aigu du montage, Yaguchi multiplie les gags visuels, en s’inspirant du découpage et de l’humour propre au manga. Gestuelle outrancière, poses affectées, corps flexibles ou immobilisés… Mettant en pratique la maxime mens sana in corpore sano, Waterboys unit ses personnages autour de la danse et de la gymnastique. Jamais en panne d’idées, le film se rit et s’amuse de tout. A commencer par son histoire, inspirée d’un fait réel, dont il exploite tous les ressorts comiques. Des désistements de dernière minute aux moqueries de l’entourage, jusqu’aux problèmes de tuyauterie, le film rebondit sur chaque situation. Même l’eau se dérobe aux cinq apprentis. Souvenir d’un été mémorable, autour de personnages drôlatiques, Waterboys, c’est aussi et SURTOUT un final euphorisant à souhait.